«Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Dieu est l’auteur de la jeunesse» nous dit le Pape François, dans Christus Vivit. Marie Odette Sène, de la communauté de Kaolack nous introduit dans ce partage. Au cœur de cette pandémie nous avons revisité le sens de notre vocation. Elle nous oriente à tirer le meilleur de nous pour la gloire de Dieu et pour le bien des autres.

Nous jeunes, il ne s’agit pas seulement de faire des choses, mais de les faire avec un sens, avec une orientation. Voilà pourquoi, le Pape nous invite à l’enthousiasme, à la créativité, à risquer ensemble la mission. Oui chères sœurs, Dieu nous aime ; le Christ nous sauve et il vit aujourd’hui. Enracinées ainsi dans la foi et rassurées par le Christ, l’Ami qui fait vivre, nous sommes invitées à vivre de l’Esprit, «source de la meilleure jeunesse». C’est cette expérience spirituelle de la Covid 19 que nous voulons vous partager.

Depuis mars, le coronavirus a imposé sa loi : celle du confinement et de la distanciation sociale. Tout a changé. Et pourtant, Nous étions très motivées avec un programme d’activités bien ficelé pour la pastorale vocationnelle, l’école, le centre et les mouvements d’action catholique. Mais voilà que l’ennemi invisible appelé Covid19, est venu tout interrompre et nous entraîner dans un grand changement. Heureusement que l’épreuve de la foi et la peur n’ont pu freiner notre élan autant sur le plan spirituel, communautaire que pastoral.

Sur le plan spirituel : le confinement m’a permis d’être plus régulière à mon oraison personnel, de vivre de moments de cœur à cœur avec Jésus à travers la méditation et les prières communautaires. J’en ai bien profité aussi pour faire plus de lectures spirituelles.

Sur le plan communautaire : avec la communauté, j’ai pris l’initiative de confectionner des pochettes, des sacs, des bouteilles et des napperons. Ce travail manuel fut un moyen, d’occuper de manière utile ce temps de confinement et de trouver des fonds pour la caisse de la pastorale vocationnelle.

Les moments de détente ont marqué notre vie communautaire. En effet, c’est avec intérêt que nous nous retrouvions chaque soir dans la cour de la maison pour suivre un film, un théâtre ou pour débattre sur des thèmes liés à la mission. Il me plaisait de proposer à mes sœurs quelques distractions et je le faisais avec empressement car il y a plus d’amour à donner qu’à recevoir. Nous étions en grande joie pendant ces moments de récréation, source d’enrichissement mutuel. Aussi ont-ils renforcé notre fraternité et notre esprit de famille.

La pastorale vocationnelle : malgré la suspension des activités, j’ai pu continuer à accompagner les aspirantes. Le samedi 13 juin, j’ai visité celles de Passy pour voir comment elles poursuivaient leurs études en cette période où les écoles sont fermées. J’ai été peinée de les voir laissées à elles-mêmes sans encadrement. Je me suis demandée jusqu’à quand cette crise qui nous bouleverse à tout point de vue ?

La situation pandémique est telle qu’il est impossible d’organiser un camp vocationnel. Donc, j’ai dû prendre une journée pour accompagner spirituellement les jeunes dans le respect des mesures barrières. C’était une occasion de faire connaissance avec leurs familles et avoir un petit entretien avec chacune.

A l’école : je me suis dévouée à suivre mes élèves à travers le réseau whatsapp. En collaboration avec mes collègues, j’envoyais régulièrement des exercices pour renforcer leurs apprentissages à la maison.

Depuis le 25 juin, l’éducation scolaire a repris ses activités. Ainsi de 9h à 14h, nous accueillons les élèves du CM2. Chaque matin, devant le portail, un thermo-flash à la main, j’aide à vérifier la température de ceux qui entrent dans l’établissement et m’assure que le lavage des mains soit effectué. Pendant la récréation, je me dispose pour la surveillance de la distanciation physique. C’est en ce sens que nous essayons de participer à l’endiguement de ce fléau.

Nous sommes au studio de Madina Wandifa avec notre sœur Emilienne Nacoulma.

Allo, Emilienne à l’antenne.

L’humanité toute entière est secouée par la crise du Coronavirus. Wandifa n’est pas en reste, même s’il a fallu plusieurs mois avant qu’il n’enregistre son premier cas positif. Depuis que nous avons appris que l’ennemi numéro un du monde entier a attaqué notre chère Afrique, en commençant par les pays du Maghreb, la peur et l’angoisse ne cessent de s’accroître en nous. Les questions fusent. Comment allons-nous le combattre ? Est-ce que nous y arriverons, là où les grandes puissances ont failli?

Mais dans un esprit de foi, nous l’accueillons comme une épreuve de laquelle Dieu nous sortira vainqueurs. Oui Par la puissance de Dieu, Corona sera vaincu. Amen !!!!

Quant au confinement dans laquelle cette pandémie nous a plongés, je le considère comme une sorte de session. L’exercice quotidien pour moi a consisté à gérer l’espace réduit en communauté pour me retrouver et à vivre plus d’intériorité personnelle. Profitant le maximum du temps libre, je me suis beaucoup consacrée à la lecture et au suivi de l’évolution de la maladie dans le monde. Durant cette période aussi, mon nouvel apostolat fut l’animation d’émissions radiophoniques en collaboration avec le curé de la paroisse, la sœur Marguerite et deux fidèles. Ce fut une occasion de partager mes expériences de foi à travers les commentaires des textes bibliques et de rester en communion avec la communauté paroissiale. Mon adresse aux populations était également de lancer un appel retentissant au respect des mesures barrières, comme l’émission est suivie par beaucoup de personnes.

Je n’ai pas oublié de prier pour toutes les victimes de cette maladie. Mon intention de prière est que le Seigneur accueille auprès de lui les victimes, qu’il accorde la guérison aux malades et qu’il éveille la conscience de tous ceux et celles qui ne croient pas jusque-là à cette maladie. Seigneur, libère tes enfants !!

Pour Sœur Marthe Pouye de la communauté de Mbour, la pandémie du Coronavirus a permis à l’humanité de prendre conscience que tout être humain est à aimer et à considérer ; c’est là l’essentiel de l’existence. Cette période de confinement nous a ouvert énormément d’espaces de silence et de prière mais aussi de créativité. Il nous a donné l’opportunité de marquer une pause face aux bruits du monde.

Certes, c’est un temps difficile qui nous prive de beaucoup de choses mais il nous a aidés à poser un regard renouvelé sur notre vécu quotidien et nos relations les unes envers les autres. Avec le confinement, j’ai pu élaborer un nouvel emploi du temps au niveau spirituel et communautaire. Il m’a donné l’opportunité d’être plus présente en communauté, de réaliser des activités et travaux de maison, de développer les talents cachés : une nouvelle manière de vivre et d’agir autrement :

  • Approfondissement de certaines sessions JP
  • Confection des sacoches, des napperons et des vases
  • Nettoyage et rangements de certains recoins de la maison
  • Jardinage en semant du bissap [oseille] et du gombo.
  • Sport et divertissement 
  • Les partages en JP ont été aussi des moments de ressourcement.

N’ayant pas eu l’opportunité de sortir fréquemment, je faisais une petite sensibilisation aux jeunes laveurs de voiture installés en face de la communauté. Comme actes concrets, j’ai eu à leur donner du gel et des masques. Ce fut ma contribution à la lutte contre la Covid 19. Toutes ces activités étaient soutenues par une vie de prière personnelle et communautaire. 

Nos sœurs étudiantes dans la santé, Romélie et Eléonore de communauté du postulat de Thiès nous partagent leur expérience durant la pandémie.

L’école n’est surtout pas en reste. Voilà ce qui explique que nous qui sommes étudiantes, nous avons été obligés d’arrêter les stages et les cours pour pratiquer le « rester chez soi » afin de protéger nos familles et nos communautés.

Un dicton populaire dit « A toute chose malheur est bon ». Ce temps de semi confinement noté dans notre pays nous a permis de passer davantage de temps avec notre communauté, avec le Seigneur et surtout avec nous mêmes. Durant ce temps, les heures de prières et de rencontres avec le Seigneur ont été accentuées. Le postulat de Thiès prie et implore le Seigneur pour le monde afin qu’Il déverse sa miséricorde sur notre monde en détresse. Notre programme va alors des adorations en passant par le chapelet communautaire au quotidien et les offices.

Cependant dans le but de lier vie contemplative et vie active, nous nous occupons aussi de notre maison et de ses alentours afin de la rendre propre et accueillante comme toujours. Nous gérons ainsi ménage, nettoyage, cuisine, arrosage et pleins d’autres petites choses pour le bien de toutes. Nous nous acquittons de ces taches avec beaucoup de joie et d’abnégation .Nous n’oublions pas de mettre nos masques, de nous laver les mains tout le temps, d’éviter de donner la main et de respecter la distanciation physique.

Depuis l’avènement de cette pandémie du coronavirus le 02 Mars 2020 au Sénégal, nous nous sommes conformés à la décision de nos gouvernants sur la fermeture temporaire de tous nos établissements et universités afin d’y éviter la propagation du virus. Nous savons tous que ce sont des milieux très ambiants, très fréquentés et qui drainent du monde. C’est ainsi que cette décision a été soutenue, approuvée et accueillie par tous au sein de ces temples du savoir où la majorité est constituée des jeunes, l’avenir du pays. Face à cette fermeture, des réflexions ont été menées pour continuer les enseignements/apprentissages à distance. L’administration de notre établissement Monseigneur NDIONE a mis à notre disposition l’application ZOOM.

Nous avons pu bénéficier de quelques cours en ligne (4cours) et là encore avec beaucoup de difficultés. Pour un meilleur suivi de ces enseignements, une nouvelle plateforme a été mise en place en mi-juillet, et nous saluons cette initiative qui nous a aidés à poursuivre le travail entrepris jusqu’à la reprise présentielle. En communauté, nous nous sommes transformées en femmes au foyer. J’ai vécu ce temps avec beaucoup d’ingéniosité au sein du postulat (Thiès) en collaboration avec mes sœurs.

Sœur Eléonore Adam’s Diouf
Comme vous pouvez l’imaginer, nous inventons notre journée en prenant soin de la maison. Sœurs comme postulantes, toutes à pied d’œuvre, veillant à la propreté des locaux. Il s’agit ici du ménage, du balayage de la cour, de l’intérieur comme de l’extérieur de la maison, de l’arrosage des fleurs et de la cuisine assurée à tour de rôle. Les sorties sont bien programmées en vue de satisfaire les besoins pressants, avec toutes les dispositions à prendre : port du masque, utilisation du gel hydro alcoolique, lavage des mains au retour. La pandémie continue toujours de nourrir la peur, mais les cœurs sont unis pour créer au sein de la communauté une bonne ambiance et une joie exprimable. Chacune dispose de ses temps libres qu’elle essaie de gérer d’une manière convenable. De mon côté, je m’occupe avec la révision des cours, les recherches, la lecture spirituelle, la relecture de mes notes de sessions ou autres, le sport, le divertissement avec les chants … Notre prière quotidienne, vécue en communion avec notre humanité souffrante, comme un vent paisible, vient soulager notre peine. Nous déposons continuellement cette intension aux pieds de Jésus Sauveur, Maitre du temps et de l’histoire. Une autre expérience d’étudiante est celle de Sœur Véronique Dione de la communauté de l’Immaculée.

Tout de suite après l’arrêt des cours en présentiel décrété par le président de la république le 14 mars, l’UCAO-ST MICHEL n’a pas perdu du temps pour assurer la continuité à travers différentes plateformes comme le Google Classroom, Meet, Zoom, Wathsapp etc. Malgré les efforts fournis, cette nouvelle forme d’apprentissage à distance a posé d’énormes problèmes d’adaptation aux étudiants habitués à l’apprentissage en présentiel. Moi aussi je me suis mise à l’œuvre pour la poursuite des études en ligne. Au début, j’ai eu du mal à m’intégrer pensant que la situation s’améliorerait très rapidement.

Mais au fil des cas qui augmentaient, j’ai perdu tout espoir de retourner à l’école et je me détermine à m’adapter à la situation. Les professeurs nous encouragent à intégrer la nouvelle forme car aucun autre issu n’est envisagé pour sauver l’année académique

Cette expérience a été pour moi un peu difficile. La compréhension était devenue lente et la moindre distraction, avec les messages et les appels, je ratais les explications. De même la connexion instable des réseaux mobiles n’a pas facilité les apprentissages. Aujourd’hui l’habitude est acquise. Je me sens à l’aise et trouve assez pratique cette nouvelle méthode. Je comprends que les changements sont difficiles au début mais après ils deviennent intéressants.

Mon expérience je l’ai aussi partagée en communauté éducative, aidant de temps à autres les sœurs à utiliser les applications pour des cours en ligne au niveau de l’école. Je vis des moments de partage sur des thèmes axés sur la foi avec les jeunes de la paroisse pour nous enraciner davantage dans notre foi malgré la situation.

Seigneur, éternel est ton Amour, n’arrête pas l’œuvre de tes mains !!!!

Nous nous rendons à la communauté de Oussouye pour y retrouver Thérèse Amy.

Il était une fois un virus Corona !!!

Venu de la Chine, ce grand voyageur a décidé de sillonner le monde en l’occurrence les pays Européens. Nul ne pouvait imaginer que ce dernier visiterait nos pays chauds d’Afrique. Mais hélas, il est quand même arrivé et bien arrivé!!

Depuis tout est bouleversé. Il a fallu adopter de nouvelles manières de vivre, réveiller l’esprit d’initiatives afin de faire face à cette pandémie. « Rester chez vous » fut pour nous un défi pour éviter de nous enliser dans l’oisiveté mais trouver un nouveau sens à notre vie communautaire et apostolique devenue statique et quasi monotone.

C’est ainsi qu’en communauté nous avons intensifié les prières. En dehors de l’oraison habituelle et de l’office du jour, tous les jours de 9h à 13h nous prenions un temps pour l’adoration du Saint Sacrement, suivi de l’office du milieu du jour, du chapelet médité et de la prière composée par le Pape François, pour que le Seigneur fasse miséricorde à son peuple.

Dans notre maison- communauté, devenue Eglise domestique, se tiennent les célébrations Eucharistiques enregistrées en direct sur la radio communautaire pour soutenir la foi des fidèles chrétiens. A cet effet, nous avons profondément vécu, en solidarité avec eux, le temps pascal : les chemins de croix, le dimanche des rameaux et la grande Célébration Pascale.

Dans cette même maison-communauté, les travaux ménagers sont substitués à l’apostolat. Nous avons pu initier une mini-industrie pour la transformation des produits locaux ; une occasion de changer de tablier. Le sport, la lecture spirituelle et profane ont rythmé notre quotidien. Nos cœurs ont été sensibles à la souffrance de nos populations et conscientes que la vie devenait de plus en plus dure, nous avons partagé avec quatre familles des denrées de première nécessité.

Avec le groupe des JP, les samedis, nous avons pu réfléchir et partager sur l’exhortation apostolique post synodale CHRISTUS VIVIT par des vidéoconférences animées à tour de rôle. Par l’entremise des réseaux sociaux, nous avons également sensibilisé les jeunes de nos mouvements, nos amis et nos parents. Bref cet ainsi que nous avons participé à la lutte contre la pandémie et occupé notre temps.

Tout ceci a été vécu dans le respect strict des mesures barrières. Aujourd’hui, malgré la peur et l’inquiétude qui nous habitent encore, nous sommes heureusement surprises des initiatives développées pendant ce confinement. Puisse le Seigneur nous délivrer de cette pandémie pour le salut et la paix de tous.

Thérèse Amy et Marguerite, responsable des JP

Nous traversons la frontière pour rencontrer Sœur Anne Marie Marcel de la communauté de San Domingo en Guinée Bissau. La Covid 19 nous a imposés un confinement et l’adoption de nouvelles habitudes. Face à cette autre manière de vivre, j’ai pu consolider ma relation à Dieu, en aménageant des temps de prière personnelle en plus de ceux de la communauté, pour laisser la parole de Dieu éclairer mon regard sur la situation actuelle et frayer un chemin de renouveau dans mon cœur. J’ai pu relire ma vie spirituelle et prendre un nouvel élan. Avec le groupe des JP, les samedis, nous avons pu réfléchir et partager sur l’exhortation apostolique post synodale CHRISTUS VIVIT par des vidéoconférences animées à tour de rôle. Par l’entremise des réseaux sociaux, nous avons également sensibilisé les jeunes de nos mouvements, nos amis et nos parents. Bref cet ainsi que nous avons participé à la lutte contre la pandémie et occupé notre temps. Tout ceci a été vécu dans le respect strict des mesures barrières. Aujourd’hui, malgré la peur et l’inquiétude qui nous habitent encore, nous sommes heureusement surprises des initiatives développées pendant ce confinement. Puisse le Seigneur nous délivrer de cette pandémie pour le salut et la paix de tous. Thérèse Amy et Marguerite, responsable des JP. 8

En communauté, nous avons initié la vente de glace, une activité génératrice de revenus. Aussi du labeur de nos mains nous assurons l’essentiel de nos besoins grâce à nos récoltes de fruits et légumes

Nous nous sommes également investies dans le jardinage et les travaux des champs, des activités qui ont permis à la communauté de toucher du doigt la réalité de nos populations : il faut travailler dur la terre pour subvenir aux besoins de la famille.

La sensibilisation ici se fait au quotidien. Notre population très vulnérable ne peut pas faire face à ce fléau, cela nous préoccupe beaucoup. Pour elle, nous intensifions nos prières en communauté et demandons à Dieu sa miséricorde et son secours. A Sanghé, Avec Sœur Marie Joseph, l’apparition de la COVID 19 a été un fardeau pour les habitants en raison des changements survenus brusquement.

Il nous faut désormais faire face à beaucoup d’exigences. La situation est très difficile parce que tout est hors de nos habitudes. Mais au fur et à mesure que nous avançons dans la découverte et la connaissance de ce virus, nous prenons conscience de sa gravité.Au dispensaire, en solidarité avec les populations, nous nous armons de foi et de courage, respectant mais surtout sensibilisant d’arrache-pied sur les mesures barrières seule arme à l’instant pour aller à la rencontre de cet ennemi.

En communauté nous avons dû réaménager notre emploi du temps. L’accent est mis sur la vie de prière sous toutes ses formes. L’adoration, a été la source même de notre paix, le moment où nous avons pu offrir notre monde angoissé au Christ Pain Eucharistique.

Le confinement a aussi fait naitre des initiatives communautaires : rangements de la maison, grand ménage, teinture, confection de chapelets, transformation des produits locaux, lecture personnelle et recherches. Il a donné un regain à nos vies personnelles et communautaires. Nous avons pris plus de temps de récréation pour être ensemble et renforcer nos liens communautaires. Toute fois le confinement a mis au ralenti toute la mission de l’école, la savonnerie et les activités paroissiales. Confiture, Teinture, Chapelets.

 

Nous confions au divin Maitre notre humanité douloureusement frappée par ce virus. Une réelle circonstance pour relire notre vie… Dieu, viens à notre secours !!!

Caroline Mbengue de la communauté de Ndiaganiao : la Covid-19, une pandémie venue apporter une nouvelle ère humanitaire !!! Tout est grâce !!!

Depuis 4 mois nous sommes confrontés à ce fléau et toujours, incertains de son éradication. Confinée en communauté, j’ai vécu ce temps de pandémie d’abord dans la confiance. « Dieu voit tout et il chemine avec ses enfants». Je me suis appliquée au respect des mesures édictées, prônant la sensibilisation pour le port du masque et le lavage des mains. Avec la suspension des eucharisties et de certaines activités, j’ai pu réorganiser mes journées:

  • plus de temps avec le Seigneur dans la prière
  • plus de lectures spirituelles,
  • et plus d’activités manuelles.

En ce sens, la réflexion des JP sur CHISTUS VIVIT fut une activité de marque, par laquelle j’ai conforté ma jeunesse et consolidé ma vocation. Ce fut un temps de formation effective surtout pour mon engagement à la cause du royaume.

Par ailleurs, le vécu pesait de temps en temps très lourd. Plus de sortie, plus de rencontre !!!! Les gens s’évitent et tout est déprogrammé. Personnellement j’ai senti la routine et l’ennui. J’ai eu encore peur de la situation parce que les cas se multiplient et certains demeurent dans la négligence des mesures barrières…nous continuons de porter notre monde au Christ qui peut tout !

Poème à la Covid 19

Ou Coronavirus, que dire de toi ??

Ton nom est célèbre !

Et ton parfum de mauvaise odeur ne cesse d’embaumer notre humanité !

N’es-tu pas un mal nécessaire ??

Mais oui !!!

Le monde entier parle de toi !

Tu es entré dans toutes les facettes de notre existence :

Perte importante de vies humaines, dégradation de l’économie,

Fermeture des lieux de culte, Perte de travail, perte de quiétude et de paix.

Quelle existence humaine vivement dévastée !!!

Oui toi Corona, ton ouvrage déconstruit, paralyse et étouffe.

Et pourtant n’es-tu pas une épreuve de notre temps pour aider

l’homme pour changer de vie et de regard 11

Derrière ton côté ténébreux se révèle un bien Mais oui Corona !

Il y a du bien que l’homme de foi peut tirer de toi en levant le voile de tes méfaits.

Nous avons reconnu que :

« Rien ne vaut la vie et la vie ne vaut rien ! »

En te découvrant nous avons découvert notre vulnérabilité !

Seul Dieu est capable de tout, L’homme n’est capable de rien ! Générosité et

Prière et transformation

Personnelle, communautaire

Notre société souhaite vivre et demande au Seigneur ton envol !!!

Sœur Marie Joseph Bouda

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